Au cœur de la cicatrisation

Regards sur la Plaie Chronique

Les plaies chroniques représentent un enjeu majeur de santé publique. Elles concernent une part importante de la population, en particulier les personnes âgées et celles présentant des comorbidités. Elles entraînent une altération de la qualité de vie, une perte d’autonomie, et représentent un coût économique considérable pour le système de santé.

Apprenez-en plus sur les plaies chroniques

  • Épidémiologie ​ ​

    Une plaie chronique est définie comme une plaie qui ne cicatrise pas après 4 à 6 semaines malgré une prise en charge adaptée. Il y a une gravité médicale et sociale avec degradation de la qualité de vie des patients et des couts importants.

    Environ 350 000 à 450 000 personnes sont concernées par une plaie chronique : dont 80 % veineuses, 10–15 % artérielles ou mixtes, et 5–10 % escarres.  Les plaies du pied diabétique ont des caractéristiques à part, pouvant devenir rapidement aigues.

  • Impact clinique et économique

    En France, plusieurs centaines de milliers de patients sont concernés par une plaie chronique. La durée moyenne de cicatrisation peut dépasser 6 mois.

    Le poids économique est important avec un coût global estimé 2 à 3 milliards €/an pour le système de santé français.

    Par exemple, l’ulcère veineux a un coût direct moyen ≈ 9 000 € par an/patient (soins infirmiers quotidiens, pansements, bandages, consultations) et l’escarre de stade ≥3 un coût moyen ≈ 30 000 €/cas (selon HAS et données PMSI).

    Au-delà des chiffres, il s’agit surtout d’un enjeu humain, avec un retentissement psychologique et social majeur pour les patients.

  • La prise en charge associe des mesures générales et des traitements spécifiques selon l’étiologie

    Mesures générales

    • Détersion adaptée (mécanique, autolytique, enzymatique ou chirurgicale) en fonction de la typologie de la plaie (ischémie? pathérgie*?) et de la douleur mais aussi de l’experience de la personne soignante prenant en charge le patient, afin de contrôler le biofilm et diminuer lapersistance de l’inflammation chronique qu’elle génère.

    Certaines situations imposent d’éviter la détersion : angiodermite nécrotique, pyoderma gangrenosum, calciphylaxie. Dans ces cas, une orientation vers un centre expert est recommandée.

    Toute plaie atypique ou extremement douloureuse, nécrotique ou avec des bords violacées mérite un avis en Urgence semi-rélative (48h/72h) en Centre Plaies et Cicatrisations avec une abstention de la detersion.

    (*) pathergie = est une situation au cours de laquelle un traumatisme cutané, même minime, provoque des lésions cutanées inflammatoires et des ulcérations parfois difficiles à cicatriser.

    Stratégies spécifiques

    • La compression pour les ulcères veineux est indispensable, à vie, malgré une prise en charge vasculaire par gestes endovasculaires ou chirurgicale.
    • Décharge indispensable pour les escarres et le pied diabétique, avec absence de cicatrisation si cette mesure n’est pas strictement respecté par le patient. 

    Attention particulière chez le patient diabétique chez qui une plaie peut très vite évoluer vers une infection locale possiblement grave avec nécrose et sepsis.

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